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La mort heureuse (Albert Camus)

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Le maître

Cher Monsieur Camus,

C’est avec une certaine émotion que je me permets de vous écrire… Je sais, c’est un peu tardif, mais vieux vaut mieux que jamais.

Je ne sais pour quelles mystérieuses raisons, mais je viens à peine de commencer à vous lire.

Le constat est sans appel : votre écriture m’a projeté directement dans ses paysages magnifiques de la Méditerranée. Je ne crois jamais avoir ressenti, en lisant un livre, une présence aussi forte de la mer Méditerranée. Avoir l’impression d’y être sans s’y être déplacé est incroyable.

L’histoire, en elle-même, est très particulière et met un certain temps à se décider. Mais les personnages, ainsi que, encore une fois, les paysages, vous transportent tranquillement et en douceur.

Le héros, Mersault, est particulièrement touchant et carismatique.

Je retiendrais beaucoup de choses, mais surtout ce passage :

« Je suis certain qu’on ne peut être heureux sans argent. Voilà tout. Je n’aime ni la facilité ni le romantisme. J’aime à me rendre compte. Eh bien, j’ai remarqué que chez certains êtres d’élite, il y a une sorte de snobisme spirituel qui consiste à croire que l’argent n’est pas nécessaire au bonheur. C’est bête, c’est faux et, dans une certaine mesure, c’est lâche. »

Bref, cette expérience littéraire me pousse à en avoir d’autres.

Merci Monsieur Camus

SCRAGULAX


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